L’appuyeur peut déclarer « j’appuie la motion » ou « second » sans être reconnu au préalable par le président. Il peut rester assis, mais dans les assemblées plus importantes, notamment celles où des non-membres peuvent être assis dans la salle, le secondateur doit se lever. Après avoir entendu un second, le président énonce alors la question et la motion est soumise à l’assemblée pour discussion.
Lorsqu’aucun second n’est apportéEdit
Après la proposition d’une motion, si celle-ci nécessite un second et qu’aucun n’est immédiatement proposé, le président de l’organe demande généralement : « Y a-t-il un second ? ». Si aucun second n’est obtenu dans les quelques instants qui suivent la proposition de la motion, alors la motion n’est pas considérée par l’assemblée, et est traitée comme si elle n’avait jamais été proposée. Une telle motion peut être présentée à nouveau à tout moment ultérieur.
Si une motion qui nécessite un second n’en reçoit pas, mais est discutée ou votée quand même, il est trop tard pour s’opposer à la motion au motif qu’un second n’a pas été proposé. En effet, le but de la seconde a été rempli : l’assemblée est manifestement disposée à examiner la motion.
Un rappel au règlement selon lequel une motion n’est pas recevable faute de seconde ne peut être fait qu’avant toute discussion ou tout vote sur la motion.
Quand une seconde n’est pas nécessaireEdit
- dans un petit conseil ou un comité.
- pour les motions faites par la direction d’un conseil ou d’un comité nommé.
- lorsque le débat a commencé sur une motion.
- pour certaines motions de procédure.
Retrait d’un secondEdit
Un second peut être retiré si la motion est amendée par son auteur avant qu’elle ait été énoncée par le président. Le Manuel de Demeter indique : « Le seconder peut également retirer son second après que le président a énoncé la question et avant qu’elle ne soit votée, si le corps le permet soit par consentement silencieux, soit par un vote majoritaire si elle est soumise à un vote formel. »