Python indien

Aperçu

« Où je vis »

Les pythons indiens sont originaires des forêts denses de l’Inde, du Sri Lanka, du Pakistan et du Népal.

Le zoo du Maryland présente un python indien nommé « Lucy » comme l’un de ses ambassadeurs animaux les plus populaires et les plus fascinants, qui sont présentés au public dans le cadre de programmes éducatifs sur le terrain et en dehors.

« Comment j’y vis »

On peut trouver un python indien au sol ou suspendu à une branche d’arbre, se reposant ou attendant de tendre une embuscade à une proie, bien camouflé par ses marques. Comme la plupart des pythons et des boas, ces serpents sont des animaux solitaires qui ne recherchent la compagnie que pendant la période de reproduction et uniquement d’un partenaire. Ils sont quelque peu territoriaux, préférant s’installer et « revendiquer » un site de perchage favori.

Les pythons indiens chassent principalement la nuit, aidés par des fosses thermosensibles dans leurs mâchoires supérieures et inférieures. Ces organes sont très sensibles au moindre changement de température et permettent de localiser les proies à sang chaud. Les pythons indiens, comme les autres serpents, utilisent également la chimioréception pour suivre leurs proies et étudier leur environnement. Le serpent agite sa langue pour recueillir des échantillons chimiques de l’atmosphère et les acheminer vers un organe spécial situé dans le toit de la bouche – l’organe de Jacobson – où ils sont analysés.

Les pythons indiens, comme les autres pythons et boas, sont des constricteurs. Après avoir frappé rapidement et attiré leur proie dans leur bouche, ils la serrent pour l’étouffer et l’immobiliser, puis l’avalent lentement. Les pythons se nourrissent principalement de petits mammifères et d’oiseaux. Ils n’ont pas besoin de se nourrir souvent et peuvent passer des semaines ou des mois entre deux repas.

« Faire ma marque »

Les pythons sont le type de serpent le plus ancien. Tous les pythons ont des éperons – de minuscules projections là où leurs ancêtres auraient pu avoir des pattes autrefois.

Élevage des jeunes

Tous les pythons sont ovipares, ce qui signifie qu’ils produisent des œufs (qui se trouvent avoir une coquille en cuir). La femelle pond ses œufs, puis les entoure de ses serpentins et pose sa tête dessus pour les garder en sécurité et au chaud. Il est inhabituel pour un serpent de couver ses œufs, mais de nombreux pythons le font, et les femelles pythons indiens le font pendant une période de deux à trois mois.

Les bébés pythons sortent de leur coquille d’œuf à l’aide d’une dent d’œuf – une petite projection pointue qui tombe peu après l’éclosion. Une fois éclos, les jeunes deviennent rapidement indépendants.

« Ce qui me mange »

Les pythons et les boas comptent principalement sur le camouflage pour éviter d’être détectés par les prédateurs. Ils sont très doués pour rester immobiles ou se retirer de la vue afin d’éviter également la détection.

Contrairement au mythe populaire, les pythons et les boas tentent rarement de s’enrouler autour d’un prédateur potentiel. Au lieu de cela, ils peuvent décourager un agresseur en gonflant leur corps et en frappant, agissant de la manière la plus intimidante possible.

Les pythons indiens ont peu ou pas de prédateurs connus autres que l’homme.

Conservation

Le python indien et d’autres espèces de pythons sont depuis longtemps chassés pour leurs peaux, qui sont transformées en accessoires de mode, et piégés pour le commerce des animaux de compagnie. Les gens ont également tendance à tuer les grands serpents tels que le python indien par peur. De plus, cette espèce de serpent est menacée par le rétrécissement de son habitat causé par la déforestation.

Les pythons indiens sont considérés comme une espèce vulnérable et sont désormais protégés, ainsi que d’autres espèces de pythons, par la CITES I, qui interdit le commerce des pythons vivants et des produits dérivés du python. Le braconnage reste toutefois une menace majeure. L’Inde a créé de nombreuses réserves naturelles où les pythons indiens sont techniquement protégés, mais les frontières de ces réserves sont difficiles à patrouiller.

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