Les armes à feu à chargement par la culasse et la cartouche brevetée de Marston'

Les gravures annexées sont des vues d’im- I provements dans les armes à feu à chargement par la culasse inventées par Wm. W. Marston, de cette ville, dont le brevet a été accordé le 8 janvier 1851, ainsi que de la cartouche pour ces armes à feu, inventée par Marston et Goodell, brevetée le 18 mai 1852.) La figure 1 est une vue latérale du fusil à chargement par la culasse de Marston ; la figure 2 est une vue similaire d’un pistolet à chargement par la culasse ; la figure 3 est une vue intérieure d’un verrou amélioré ; la figure 4 est une vue intérieure montrant la culasse brevetée ; la figure 5 est une vue latérale de l’enveloppe d’une cartouche brevetée, et les figures 6 et 7 sont des vues verticales de deux cartouches de tailles différentes. Il s’agit d’une arme à feu à chargement par la culasse très supérieure et pratique, et une description très brève l’expliquera à toute personne. A, figure 4, est la crosse du canon, qui est insérée et fixée dans la crosse ; B est le verrou de culasse. C’est à la fois la baguette et la culasse, et c’est en cela que réside l’une de ses qualités. Pour charger le fusil, il suffit d’appliquer la main sur le levier G et de le pousser vers l’avant en direction de la détente H. La culasse, qui est un verrou coulissant, sera ramenée à l’extrémité de la cavité sombre présentée et exposera la chambre pour la réception de la cartouche. La cartouche, figure 6, est simplement placée dans cette chambre (qui est alors ouverte avant, comme elle l’est maintenant derrière le verrou de la culasse dans la figure 4) et le verrou de la culasse force la cartouche dans l’alésage du canon en tirant le levier, G, dans la position montrée dans toutes les figures. Le fusil ou le pistolet est alors chargé, et avec un bouchon sur le mamelon, il est prêt à être déchargé. Il s’agit là d’une méthode très simple de chargement d’un fusil ou d’un pistolet, qui peut être effectuée presque en une seconde. La manière dont la culasse est actionnée et maintenue en place fait preuve de beaucoup d’habileté et d’ingéniosité. A l’intérieur du levier de chargement, G, se trouve un petit bras, E, qui fait partie dudit levier (qui fonctionne sur le point d’appui ou l’axe, F) et à son extrémité se trouve une rainure de came : une goupille, C, dans l’extrémité arrière de la culasse, B, passe à travers cette rainure, donc, quand ladite culasse est pressée près de la boule dans l’alésage du canon, l’extrémité de celle-ci à C, est dans la même position et combinaison d’arrangement, comme la clé de voûte d’un arc, pour recevoir la force arrière de la décharge, de la même manière que la pression sur le sommet de l’arc. Cette combinaison est un dispositif et un arrangement mécanique ingénieux. Une petite pièce ronde à l’avant de B, s’insère derrière la cartouche et entre dans l’alésage du canon de manière à empêcher toute fuite de flamme ou de poudre. Un petit trou est percé au centre du boulon de culasse, qui communique avec le trou d’amorçage du mamelon de la capsule pour enflammer la poudre dans le canon. Cette culasse coulissante et le levier de chargement sont très solides ; aucune charge de poudre ne peut les déplacer. Le chargement est toujours uniforme sans problème ni variation dans le résultat.CARTOUCHES.La cartouche est composée de l’obus, 5, dans lequel la balle conique, comme le montre la figure 6, est placée et cimentée et le reste, rempli de poudre. La crosse de la cartouche est un disque de cuir avec un petit trou en son centre, pour laisser passer l’éclair de la capsule d’amorçage à travers le trou d’amorçage dans la poudre. Les bords du disque de cuir sont graissés, et le disque d’une cartouche est chassé par la balle de la cartouche suivante, tandis que ladite partie de chaque cartouche est laissée derrière. Chaque cartouche successive, en chassant le cuir précédent, nettoie donc le canon, de sorte que les fusils utilisant de telles cartouches n’ont jamais besoin d’être nettoyés, le canon brillera à l’intérieur après avoir tiré mille coups. SERRURE. La serrure est du type commun, simple et excellent, mais appliquée à ce fusil, elle offre le moyen de renforcer la petite plaque de soutien à trois pattes vissée sur la gâchette qui actionne le marteau. M L sont les ressorts qui s’appuient sur la gâchette, dans les encoches, K, dans lesquelles le verrou de la détente, I, s’engage. Les deux côtés de cette serrure sont des rebords relevés, et elle diffère ainsi de la serrure commune, en ce que les ressorts, amp;c, y sont contenus comme dans une boîte ; la serrure commune est introduite dans la crosse ; celle-ci n’a qu’à être vissée à cette crosse, qui diffère de toute autre. Les cartouches sont une excellente invention, et le principe de leur chargement par la culasse est certainement le plus simple et le meilleur qui nous ait été présenté jusqu’à présent.Les fusils, pistolets et fusils de chasse sont maintenant fabriqués à grande échelle, sous l’œil de l’inventeur, un armurier pratique, dans l’usine située à l’angle des rues Washington et Jane, dans cette ville. Pas moins de 90 personnes sont employées en permanence, et des fusils de 25 à 100 $ sont construits. Ce fusil retiendra sans doute l’attention de M. J. Chapman, auteur de « The American Rifle ». La question des bonnes armes à feu est passionnante depuis quelque temps, et en ce moment, le fusil de M. Marston fait sensation dans la capitale française, où M. Molton a étonné les Parisiens avec ses excellentes qualités de rapidité de chargement, de longueur de portée et de précision de visée. Nous ne doutons pas que l’arme à feu à chargement par la culasse supplantera entièrement l’arme à chargement par la bouche ; pourquoi la balle devrait-elle être poussée du haut du canon jusqu’au bas pour être ramenée par l’ancien chemin ? Ce n’est pas raisonnable ; aucun argument scientifique ne peut être avancé en sa faveur, mais beaucoup contre.Ces fusils peuvent être vus au magasin n° 205 Broadway, cette ville.

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