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En utilisant des scanners d’imagerie par résonance magnétique cardiaque (IRM cardiaque) et des tomodensitométries (CT), les chercheurs ont constaté que plus une personne avait de graisse dans la poitrine, plus ses artères avaient l’air anormales.

Ce lien a persisté, même lorsque les chercheurs ont soustrait l’influence d’autres facteurs, comme l’IMC, le tour de taille et les scores de calcium des artères coronaires.

Mais le lien entre la graisse thoracique et les maladies cardiaques était plus fort chez les hommes que chez les femmes.

Selon les chercheurs, cela pourrait s’expliquer par le fait que les œstrogènes protègent la plupart des femmes contre les maladies cardiaques jusqu’après la ménopause.

« Le développement de la maladie coronarienne chez les femmes prend généralement environ 10 ans de plus », explique Bluemke. « À une tranche d’âge particulière, les hommes seront plus avancés. »

Il dit que d’autres recherches, avec des techniques d’imagerie plus raffinées, seront nécessaires pour démontrer la même relation chez les femmes.

En attendant que les chercheurs en sachent plus, les personnes qui s’inquiètent de leur risque de maladie cardiaque peuvent être réconfortées par les résultats d’une autre petite étude, qui a révélé que la perte de poids globale peut aider à réduire la graisse thoracique, aussi.

L’étude, publiée en mai dans Medicine &Science in Sports &Exercice, a révélé que 32 femmes qui ont perdu du poids pendant cinq mois ont perdu environ 17% de la graisse autour de leur cœur, qu’elles l’aient fait avec un régime seul ou un régime et de l’exercice.