Histoire de Diane de Poitiers

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Diane de Poitiers
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Informations biographiques
Vrai nom: Diane de Poitiers
Titre : Le Grand Sénéchal de Normandie

Comtesse de Saint-Vallier
Duchesse d’Étampes
Duchesse de Valentinois

Naissance: 3 septembre 1499
Mort : 25 avril 1566
Age: 66
Religion: Catholique romaine
Maison : Maison de Poitiers
Sexe: Femme Female.png
Originally From: Saint-Vallier, Framce
Parents : Jean de Poitiers (Père)

Jeanne de Batarnay (Mère)

Epoux: Louis de Brézés

Roi Henri II (Amant)

Famille : Catherine de Médicis (Cousine)

Claude de Guise
(Gendre)

Enfants: Françoise de Brézé

Louise de Brézé

Affiliations : Maison des Médicis
Informations sur le personnage de télévision
Première apparition: Pilote
Portraits : Diane de Poitiers
Portraités par: Anna Walton

Diane de Poitiers qui était surtout connue pour être la maîtresse préférée du roi Henri II. Elle était également cousine de son épouse, Catherine de Médicis, beaucoup plus jeune.

Vie précoce

Diane a été éduquée selon les principes de l’humanisme de la Renaissance qui était populaire à l’époque, la musique, la chasse, les manières, les langues, l’art de la conversation et la danse. Elle apprit à lire le latin et le grec et devint une chasseuse et une sportive passionnée, restant en bonne condition physique jusqu’à un âge avancé.

À l’âge de 15 ans, elle épousa Louis de Brézé qui était de 39 ans son aîné. Il était un petit-fils du roi Charles VII qui avait servi comme courtisan du roi François Ier. Elle lui donna deux filles, Françoise de Brézé et Louise de Brézé.

En 1524, son père fut accusé de trahison en tant que complice du rebelle Charles III. Sa tête était déjà sur le poteau d’exécution lorsque sa vie fut épargnée par le roi François Ier.

A la mort de son mari en 1531, Diane prit l’habitude de porter les couleurs noire et blanche, sa marque personnelle pour le reste de sa vie. Ces couleurs faisaient partie des couleurs de deuil autorisées, qu’elle devait porter en tant que veuve, mais elles étaient aussi les couleurs symboliques des côtés lumineux et sombres de la lune. Elles jouaient sur son nom, Diane de Diana, déesse romaine de la lune.

Alors qu’elle était encore l’épouse de Louis de Brézé, elle devint dame d’honneur de la reine Claude de France. Après la mort de la reine, elle sert dans la même capacité à deux autres femmes nobles.

Vie de maîtresse du roi Henri

Après la capture du roi François Ier par les troupes de Charles Quint lors de la bataille de Pavie,, ses deux fils aînés, le prince François et le prince Henri, sont retenus comme otages en Espagne en échange de leur père. La rançon n’ayant pas été payée à temps, les deux garçons (âgés de huit et sept ans) ont dû passer près de quatre ans isolés dans un château lugubre, face à un avenir incertain. Le prince Henry a trouvé du réconfort en lisant le conte de chevalerie Amadis de Gaula. Cette expérience peut expliquer la forte impression qu’il a ressentie à l’égard de Diane, qui était l’incarnation même des femmes idéales qu’il avait lues. Comme sa mère était déjà morte, Diane lui donna le baiser d’adieu lorsqu’il fut envoyé en Espagne. Lorsqu’il revient en France à l’âge de 10 ans, François Ier lui ordonne d’agir comme un mentor et de lui enseigner les manières de la cour, entre autres.

En 1533, le futur roi Henri II épouse Catherine de Médicis. Diane approuve le choix de cette épouse. Diane et Catherine étaient en fait apparentées l’une à l’autre, étant toutes deux descendantes de la famille La Tour d’Auvergne. En effet, pour Catherine, Diane était une cousine aînée envahissante ainsi qu’une rivale. Comme le futur couple royal reste sans enfant. Diane s’assure que les visites d’Henry dans la chambre de sa femme soient fréquentes. Dans un autre acte de préservation de la famille royale, Diane a aidé à soigner Catherine lorsqu’elle a contracté la scarlatine. Diane est chargée de l’éducation de ses enfants et de ceux d’Henri jusqu’en 1551 ; sa fille Françoise gère les domestiques de la reine. Bien qu’Henri et Catherine aient eu 10 enfants ensemble, et malgré quelques liaisons occasionnelles, Diane de Poitiers reste la compagne d’Henri pour la vie. Pendant les 25 années suivantes, elle sera l’influence la plus puissante dans sa vie et la femme la plus puissante de France. Elle devint sa maîtresse en 1534, alors qu’elle avait 35 ans et qu’Henri en avait 16.

Rappelée comme une belle femme, elle conserva sa bonne mine jusqu’à la cinquantaine, et son apparence fut immortalisée en sculpture et en peinture. Elle a posé pour de nombreux tableaux de l’époque, souvent seins nus ou nus, d’autres fois dans des poses traditionnelles. Il existe même une statue d’elle intitulée « Diane avec un cerf », et exposée au Louvre.

Lorsque François Ier était encore en vie, Diane dut rivaliser à la cour avec Anne de Pisseleu, la favorite du roi. Elle la fit exiler sur ses terres à la mort de François Ier en 1547.

Diane possédait une intelligence vive et était si astucieuse politiquement que le roi Henri II lui faisait confiance pour rédiger nombre de ses lettres officielles, et même pour les signer conjointement sous le seul nom de HenriDiane. Sa maturité confiante et sa loyauté envers Henri II font d’elle son alliée la plus fiable à la cour. Sa position à la cour du roi était telle que lorsque le pape Paul III envoya à la nouvelle reine Catherine la « Rose d’or », il n’oublia pas d’offrir à la maîtresse royale Diane un collier de perles. En très peu de temps, elle a exercé un pouvoir considérable au sein du royaume. L’adoration du roi pour Diane provoquait une grande jalousie de la part de la reine Catherine, notamment lorsque Henri confiait à Diane les joyaux de la couronne de France, ou lui donnait le château de Chenonceau, une propriété royale que Catherine avait voulu pour elle-même.

Mort

Malgré le fait qu’elle exerçait un tel pouvoir sur le roi, le statut de Diane dépendait du bien-être du roi, et de son maintien au pouvoir. En 1559, lorsque Henri est gravement blessé lors d’un tournoi de joute, Catherine de Médicis prend le contrôle de la situation et restreint l’accès au roi. Bien que le roi ait prétendument appelé Diane à plusieurs reprises, elle ne fut jamais convoquée ni admise, et à sa mort, elle ne fut pas non plus invitée aux funérailles. Immédiatement après, Catherine bannit Diane de la cour. Elle vécut les dernières années de sa vie dans son château, où elle vivait dans une confortable obscurité.

Elle mourut à l’âge de 66 ans. Conformément à ses souhaits, et pour lui offrir un lieu de repos, sa fille achève la chapelle funéraire construite près du château. Pendant la Révolution française, sa tombe a été ouverte et ses restes jetés dans une fosse commune, avec Catherine de Médicis et le fils de Catherine, le roi Henri III

Lorsque des experts français ont déterré ses restes en 2009, ils ont trouvé des niveaux élevés d’or dans ses cheveux. Il est suggéré que l' »or potable » qu’elle prenait régulièrement – censé préserver la jeunesse – aurait fini par la tuer.

Notes

  • En 1557, Diane de Poitiers aurait en réalité eu 58 ans.
  • Diane de Poitiers et le roi Henri II se connaissaient avant que ce dernier n’épouse Catherine de Médicis. Ils avaient commencé leur relation quand Henri avait 16 ans.
  • Diane de Poitiers a eu deux filles, mais aucune n’a été engendrée par le roi Henri II.
  • Catherine de’ Médicis et Diane étaient cousines. Diane a encouragé Henri à partager plus souvent le lit de Catherine pour produire des enfants.
  • Diane est restée avec Catherine lorsqu’elle était malade de la fièvre scarlatine et l’a soignée pour qu’elle retrouve la santé.
  • Catherine prend effectivement le château de Chenonceau à Diane, mais pas avant la mort du roi Henri en 1559.
  • Sa fille, Louise de Brézé. épouse Claude de Guise, qui était l’oncle de Mary, reine d’Écosse et ils ont eu 11 enfants.

Arbre généalogique

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Jean de Poitiers

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Jeanne de Batarnay
Louis de Brézé
Diane de Poitiers

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Françoise de Brézé

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Louise de Brézé
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Claude de Guise

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