Concept d’inaliénable

Nous expliquons ce qu’est l’inaliénable et les droits inaliénables qui existent. En outre, les mentions de ce terme dans l’histoire.

Inalienable
L’inaliénable désigne les droits considérés comme fondamentaux.

Qu’est-ce que l’inaliénable ?

Le mot inaliénable vient d’un mot latin qui désigne une chose qui ne peut être aliénée (c’est-à-dire dont la domination ne peut être passée ou transmise d’un individu à un autre). Inaliénable, donc, ne peut être légalement vendu ou transféré.

Le mot inaliénable est un pur concept de droit, venant du latin inalienabilis, et désigne les droits considérés comme fondamentaux ; qui ne peuvent être légitimement refusés à une personne, car ils font partie de l’essence de la personne. Les droits de l’homme sont des droits inaliénables.

Ces types de droits, en revanche, sont inaliénables. Aucun sujet ne peut s’en détacher ou s’en dispenser, même de son plein gré. Par exemple, l’esclavage volontaire n’existe pas. Une personne ne peut renoncer à sa liberté et se soumettre volontairement aux ordres d’un autre être humain.

Les droits inaliénables sont inhérents à l’individu par le simple fait d’appartenir à l’espèce humaine. Cela signifie que la manière dont ils sont acquis est involontaire. Dès sa naissance, un individu est titulaire de ces droits et ne peut s’en défaire jusqu’à sa mort (c’est-à-dire qu’ils sont innés). Et il n’y a pas d’ordre juridique ou de sanction possible qui puisse le priver de ces droits.

Voir aussi : Patrimoine

Autres types de droits inaliénables

D’autres droits inaliénables se trouvent dans les droits de l’homme et sont ceux de la liberté, de l’égalité, de la fraternité et de la non-discrimination, qui sont des droits fondamentaux et donc, comme déjà mentionné, ne peuvent être légitimement niés.

Il convient de mentionner qu’ils sont considérés comme fondamentaux pour le développement normal d’un individu et consistent en la base éthique et morale qui sauvegarde la dignité des personnes.

La Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée en 1948 par l’Organisation des Nations unies (ONU), est le document le plus élevé qui rassemble tous les droits inaliénables détenus par les êtres humains. Le résultat de l’union de la déclaration susmentionnée avec les pactes internationaux convenus par les pays a été la Charte internationale des droits de l’homme.

Une brève mention du droit inaliénable pur

Comme il ne fait jamais de mal de se rappeler ces choses, aujourd’hui, à titre d’exemple, nous allons transcrire les articles 1 et 2 des droits de l’homme que les Nations unies ont approuvés et proclamés le 10 décembre 1948 ; ces articles comprennent les principes de base sur lesquels les droits sont basés : Liberté, égalité, fraternité et non-discrimination.

  • Article 1. Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits et, doués de raison et de conscience, doivent se comporter les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
  • Article 2. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation.

Mention historique du mot inaliénable

La Déclaration d’indépendance parle également de droits inaliénables. Elle dit que « tous les hommes sont créés égaux, qu’ils sont dotés par leur Créateur de certains droits inaliénables tels que la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »

« Ces droits ne peuvent être troqués, ni donnés, ni retirés, sauf pour punir un crime, les gouvernements sont institués pour, garantir, et non pour accorder ou créer, ces droits ».

Le mot inaliénable en droit juridique

Inaliénable - droit juridique
Les droits juridiques sont inaliénables, leur validité ne dépend pas du hasard de la volonté humaine.

C’est le mot traditionnellement utilisé pour souligner le caractère supérieur des premiers principes de l’axiologie juridique qui déterminent les droits fondamentaux de l’homme. Ces droits sont dits « inaliénables » en ce sens que leur validité ne dépend d’aucun hasard de la volonté humaine, ni la sienne ni celle d’autrui : l’homme possède de tels droits, non pas parce qu’un législateur les lui a accordés, mais simplement en vertu de sa condition humaine.

Exemples d’usage et de phrases

« Il a été internationalement reconnu que les victimes de la guerre, des conflits ethniques et religieux ont le même droit inaliénable à l’éducation que toute autre personne. »

« Il a été internationalement reconnu que les victimes de la guerre, des conflits ethniques et religieux ont le même droit inaliénable à l’éducation que toute autre personne ». Dans cette phrase, le mot inaliénable apparaît comme l’un des droits fondamentaux.

« A l’assemblée, l’homme politique a été catégorique en affirmant que le choix d’élire son dirigeant est un droit inaliénable de tous les peuples ». Dans cet exemple, il est utilisé dans le sens d’un droit humanitaire, c’est-à-dire un droit appartenant à toute l’humanité.

« Finalement, le pays latino-américain a reconnu la propriété inaliénable de ces terres par la communauté indigène ». Ici, il s’applique à la reconnaissance d’un territoire qui appartient à un peuple parce qu’il appartenait à ses ancêtres.

Il ne fait aucun doute que le mot inaliénable avait et a des significations multiples. Cela dépend du contexte dans lequel il est utilisé, qui mettra l’accent sur un sens ou un autre.

Dernière modification : 10 juin 2020. Comment citer : « Inaliénable ». Auteur : María Estela Raffino. De : Argentine. A : Concepto.de. Disponible sur le site : https://concepto.de/inalienable/. Consulté le 25 mars 2021.

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