Vendredi 21 juin 2013

Comment se connecter à l' »onion.irc »

Un petit cadre de participants à Anonymous sont des hackers : ce sont des programmeurs qualifiés, des chercheurs en sécurité et des administrateurs système qui s’identifient comme tels. Beaucoup d’entre eux, mais pas tous, sont motivés par une certaine version du désir de liberté de l’information. Un groupe beaucoup plus important, que je ne décris pas comme des hackers, mais plutôt, provisoirement, comme des « geeks ». Ces participants geeks possèdent un certain nombre de compétences en médias numériques, comme le montage vidéo, des compétences en conception, des outils d’écriture collaborative, et suffisamment de savoir-faire technique pour pouvoir utiliser Internet Relay Chat.

D’autres participants peuvent ne pas se qualifier ni s’identifier comme geeks ou hackers, mais en participant à ce domaine numérique, ils commencent à apprendre certains des codes culturels et des compétences numériques qui peuvent faire d’eux, avec le temps, des geeks eux-mêmes, ou du moins les connaître.

Techniquement, Anonymous est ouvert à tous et n’érige aucune barrière formelle à la participation. Contrairement à la plupart des organisations, y compris Wikileaks, il est plus facile de contribuer à Anonymous car il offre de nombreuses possibilités de micro-protestations coordonnées au pied levé, entre autres possibilités de participation.

Pour saisir certaines des dynamiques de pouvoir en jeu dans Anonymous, il est impératif d’aborder l’architecture technique où beaucoup passent un temps important à discuter et à coordonner des actions : Internet Relay Chat. Contrairement à un certain nombre de reportages des médias, ceux-ci sont ouverts au public. Cependant une bonne partie du public n’a aucune idée de comment trouver ou utiliser l’Internet Relay Chat, bien qu’il ne soit pas techniquement difficile à utiliser.

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