Saviez-vous qu’il y a plusieurs centaines de clones de chevaux dans le monde qui mangent, se reproduisent et même concourent ? Le clonage n’est plus de la science-fiction. C’est ici, et les associations et fédérations de chevaux ont des règles différentes sur le fait que les clones peuvent ou non concourir ou même s’inscrire à la race. Voici 8 choses que vous devriez savoir sur le clonage des chevaux.
- #1 – Il en coûte environ 150 000 $ pour cloner un cheval.
- #2 – Le clonage devient très populaire dans le sport du polo.
- #3 – C’est en train de devenir une option populaire pour continuer les lignées des hongres les plus performants.
- #4 – Les clones ne peuvent pas être enregistrés auprès de l’American Quarter Horse Association.
- #5 – En 2012, la FEI a modifié ses règles pour permettre aux clones de concourir.
- #6 – Le taux de réussite n’est que d’environ 12%.
- #7 – Les malformations congénitales, dont certaines sont graves et même fatales, ne sont pas rares.
- #8 – L’échantillon doit provenir d’un cheval vivant.
#1 – Il en coûte environ 150 000 $ pour cloner un cheval.
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Cela peut sembler beaucoup d’argent, mais considérez que les meilleurs poneys de polo sont vendus pour plusieurs centaines de milliers de dollars et que les chevaux de course valent des millions. Un seul échantillon de sperme d’un cheval de haut niveau peut être vendu jusqu’à un demi-million de dollars. Pour les personnes qui élèvent des chevaux valant des millions de dollars, 150k$ pour les gènes d’un cheval de compétition éprouvé vaut bien le prix.
#2 – Le clonage devient très populaire dans le sport du polo.
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Le sport du polo a toujours été en faveur des technologies de reproduction avancées puisque la plupart des poneys de polo de haut niveau sont des juments et ne peuvent être élevés naturellement qu’après leur retraite. Depuis environ 25 ans, la plupart des élevages de chevaux de polo se font par transfert d’embryons. Cette méthode consiste à inséminer artificiellement les juments de polo de haut niveau et à transférer les embryons fécondés qui en résultent à des poulinières de substitution. Le clonage ne fait qu’ajouter des bons gènes garantis à ce processus.
#3 – C’est en train de devenir une option populaire pour continuer les lignées des hongres les plus performants.
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Puisque les chevaux sont généralement castrés pour les rendre plus faciles à travailler avant qu’ils aient eu la chance de faire leurs preuves, ces lignées de champions étaient autrefois perdues à jamais. Maintenant, un clone peut être produit afin de transmettre les gènes du champion. Bien que le clone ne participe généralement pas aux compétitions puisque le castrer serait contre-productif, sa progéniture peut participer aux compétitions.
#4 – Les clones ne peuvent pas être enregistrés auprès de l’American Quarter Horse Association.
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De nombreuses autres associations de chevaux interdisent également l’enregistrement des clones au motif qu’ils ne font rien pour améliorer la race.
#5 – En 2012, la FEI a modifié ses règles pour permettre aux clones de concourir.
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La Fédération équestre internationale (FEI) est l’organe directeur international de toutes les disciplines équestres olympiques. Ils ont décidé d’autoriser les clones à concourir afin d’encourager la préservation des gènes des hongres de haut niveau, ce qui signifie que des clones pourraient un jour se retrouver aux Jeux olympiques.
#6 – Le taux de réussite n’est que d’environ 12%.
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Une douzaine d’embryons doivent être créés et trois ou quatre poulinières doivent être fécondées pour assurer la réussite de la naissance d’un seul clone.
#7 – Les malformations congénitales, dont certaines sont graves et même fatales, ne sont pas rares.
Un poulain en bonne santé. Source de l’image : Bubblejewel96 via flickr
Diverses sources affirment qu’au moins 5% et jusqu’à 50% de tous les poulains clones souffrent de défauts de naissance.
#8 – L’échantillon doit provenir d’un cheval vivant.
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Le procédé actuel consiste à prélever un échantillon de cellules dans le cou d’un cheval, à échanger le noyau d’une de ces cellules dans un œuf équin, puis à donner à cet œuf un choc électrique pour stimuler son développement avant de le placer dans une poulinière.