Procédures d’immunoblotage
Cette technique d’analyse se déroule selon les étapes suivantes. Les protéines sont généralement séparées par taille à l’aide d’une électrophorèse sur gel de polyacrylamide au dodécylsulfate de sodium (SDS). Ensuite, elles sont transférées sur une membrane synthétique par des méthodes de buvardage à sec, semi-sèche ou humide. Dans le champ électrique généré par une alimentation électrique, les protéines enrobées de SDS chargé négativement migrent vers l’électrode positive. Lorsque les protéines migrent hors du gel, elles sont capturées sur une membrane. La liaison des protéines à la membrane est un mécanisme irréversible. Les membranes peuvent être de type nitrocellulose, difluorure de polyvinylidène (PVDF) ou nylon. La membrane peut ensuite être bloquée avec de l’albumine sérique ou une solution de lait pour empêcher la liaison non spécifique des anticorps. On procède ensuite au sondage avec des anticorps spécifiques de la protéine étudiée sur la membrane, une méthode similaire à l’immunohistochimie, mais sans nécessité de fixation. Cette technique exploite la spécificité inhérente à la reconnaissance antigène-anticorps. La détection est généralement effectuée à l’aide d’anticorps secondaires liés à un chromogène ou à un peroxyde pour catalyser une réaction chromogène ou chimioluminescente.